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En l'an 2513

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Auteure : Kim Amiano K.

Nombre de pages du Tome 1 : 586

Nombre de pages du Tome 2 : 483

Éditions : La Plume et le Parchemin

 

Résumé du tome 1 :

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Cinq siècles se sont écoulés. Autant dire une éternité pour les générations qui les ont vécus. Le monde a été entièrement bouleversé et la civilisation des années 2000, anéantie. Les religions, disparues. Cinq cents ans séparent également le « journal d'une grand-mère » et l'arrivée de Moz dans une nouvelle communauté. Ce journal est le fil conducteur qui va lui permettre de mieux comprendre le XXIº siècle et ses lourdes conséquences sur le futur... Il a fallu repartir à zéro, essuyant des catastrophes tout au long de cette nouvelle ère, certaines prévisibles, d'autres inimaginables et déconcertantes. Dans les années 2060, lors d'une guerre pour s'approprier les derniers gisements de pétrole, une attaque chimique ralentit considérablement la naissance de petits garçons dans le monde.

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Le coup fatal pour l'humanité fut donné par le grand cataclysme survenu en 2170. Fuir les « clans totalitaires féminins », telle est la bataille quotidienne des derniers hommes survivants.

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Dans cette fuite, ils devront affronter des Mutantes, des Démones et les guerrières des Flèches de Feu.

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Critique de Fred :

  La première fois que j’ai vu ce roman en librairie, je me suis d’abord dit : « Oula quel pavé ! Va falloir s’accrocher pour lire ce roman ». Passer les premières méfiances envers un résumé intéressant mais qui révélait peut-être une histoire un peu trop compliqué pour moi, j’ai décidé de sauter le pas en achetant le bouquin et en me le faisant dédicacer par l’autrice. Cette dernière m’avait alors assurée que malgré le nombre de pages ( plus de 500 !), son histoire se lisait vite. Et elle avait raison…

 

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On suit donc dans ce premier tome Moz, un jeune homme en l’an 2513 qui rejoint un clan composé uniquement d’hommes. Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en ce temps-là la Terre est devenu un vrai désert et les hommes sont en infériorité numérique dans le monde ; et si certaines femmes sont encore clémentes avec la gent masculine (car il faut bien repeupler la planète et il y a plus de filles qui naissent que de garçons), d’autres en revanche en profite pour se venger de toutes ces années où les femmes étaient constamment rabaissées ou violentées par les hommes.

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L’histoire se déroule en 3 temps : on a tout d’abord le quotidien du clan avec Moz qui doit s’habituer à cette nouvelle vie. En même temps, notre personnage principal raconte à ses congénères son passé et l’on suit également le journal d’une femme du XXIème siècle qui nous apprend un peu plus sur ce qui a pu déclencher toutes les catastrophes qui ont pratiquement détruit la planète.

 

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Je ne vais pas tourner autour du pot, j’ai vraiment dévoré cette duologie ! J’ai trouvé l’histoire prenante, les personnages charismatiques, les péripéties surprenantes. Je ne me suis pas ennuyé une seule fois dans ma lecture, et je pense que l’écriture en est aussi la cause : les dialogues sont bien construits et les chapitres se dévorent rapidement.

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Il y a une chose qui m’a effrayé avant l’achat de ce livre : j’ai eu peur que l’autrice n’explorerait que les côtés sombres des conséquences de la catastrophe. Dans la grande majorité des romans d’anticipations que j’ai lue ou que je connais de loin, on voit surtout des enfants/adolescents/familles livrés à eux-mêmes, des injustices à toutes les pages, des personnages à qui ils n’arrivent que des malheurs. Certes, En l’an 2513 n’est pas dépourvu de ces quelques moments. Mais ce qui m’a fait vraiment plaisir, ce sont ces instants où pendants quelques pages on voit une société qui tente d’être en harmonie ; une lueur d’espoir dans un monde en perdition. C’est sans doute l’une des raisons pour laquelle j’ai eu du mal à lâcher le livre : on veut y croire à la survie des personnages, on veut y croire à leur quête !

 

De plus, on ne tombe pas dans le manichéisme facile : les antagonistes sont bien campés et on a toutes les raisons de les craindre.

 

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Concernant le deuxième tome… je ne sais pas si j’ai envie d’en dire plus pour être honnête – je ne veux pas trop dévoiler l’intrigue. Le second volume reste tout aussi bien écrit et prend vers la fin une direction surprenante.

 

En résumé, cette duologie a été une agréable découverte pour moi. J’ai du mal à déceler des lacunes tellement les points forts étaient excellents. Chapeau l’artiste !

 

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